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Cavités
de + de 100 m de développement
(mise
à jour au 31-12-2000)
Les
cavités majeures ont été classées par
développements (B), suit un court texte historique reprenant
le modèle et le principe de l'Inventaire des grandes cavités
françaises. Inventaire raisonné de Claude Chabert
(1981).
On
trouvera d'autres cavités classées par dénivellation
(B) à la page précédente.
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B
- DÉVELOPPEMENTS :
1.
aven du Caladaïre Voir
A 1.
1 850
m env.
2.
font Gaillarde Environs d’Annot, Thorame-Haute
1 200
m env.
Alt. 1062 m. La grotte
de Font Gaillarde (non reliée) et les entrées du réseau
sont connues de longue date, mais sur quelques mètres seulement.
L’orifice inférieur correspond à une sortie d’eau temporaire
ayant fait l’objet d’un captage. En 1980, le S. C. Draguignan reprend
l’exploration et parvient jusqu’à la trémie terminale à
la cote +60 m, et en 1981 relient les autres entrées au réseau
de la font Gaillarde (Paillier, Voconcie, 1981, 14 ; Courbon,
op. cit., 1991).
3.
aven du Calavon Voir A 2.
1 100
m env.
4.
grotte du Cul de Boeuf Environs d’Annot, Méailles
650
m
Ou grotte de Méailles.
Alt. 1395 m. L'entrée de la grotte est connue, mais a été
explorée en 1832 jusqu'au fond (Garcin, Dict. hist. et topog.
de la Provence anc. et moderne, 1835 & La Nature, 18-7-1908,
1834). Le profil de la cavité présente une pente régulière
jusqu’à une laisse d’eau appelée « lac des Fées »
à la cote -106 m (Martel, La France ignorée, 1928 :
73 ; Spéléologie, 1966, 52 ; Courbon, op.
cit., 1975).
5.
grotte des Perles Environs d’Annot, Saint-Benoît
450
m env.
Ou trou de Saint-Laurent.
Alt. 595 m. En 1952, la grotte est découverte par J. C. Daviot
et M. Siffre (Spéléologie, 1958, 16 ; Mém.
S. C. Paris, 1977, 5).
6.
grotte des Brieux Monts de Vaucluse, Redortiers
385
m
Source
des Brieux
(plan Martel)
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Ou source des Brioux.
Alt. 1010 m. En 1842, Boule et Rémond inscrivent une date et leur
signature à 90 m de l’entrée. En 1892, E.-A. Martel porte
le développement à 175 m et s’arrête devant un rétrécissement
(Martel, Les Abîmes, 1894). En 1921, J. Reymondet et ses compagnons
atteignent la longueur de 360 m et scellent une plaque de zinc. En 1951,
P. Martel après élargissement des passages atteint la distance
de 380 m (Parein & Languille, op. cit., 1981).
7.
grotte du Coulomp Environs d’Annot, Braux
350
m
Ou grotte des Chamois.
Alt. 1370 m. Anc. commune d’Aurent. La grotte sert temporairement d’exutoire
aux sources du Coulomp situés un peu plus bas. En 1971 et 1974,
R. Bergamo du G. S. Nice effectue quelques relevés jusqu’à
la première voûtre mouillante (siphon 1). En 1982, le C.
M. de Nice explore la suite après le siphon 2, la grotte est topographiée
par J.-C. Peyre en 1982 (Créac’h, Inv. Spél. des Alpes-Maritimes,
1987, t. 4).
8.
grotte du Trou de Madame Environs d’Annot, Méailles
350
m env.
Alt. 1110 m. La cavité
est très connue, mais les topograhies de J. Duret en 1953 (Créac’h,
op. cit., 1987, t. 4) et du G. O. R. S. en 1978 (Chabert, G.
C. F., 1981) n’ont jamais été publiées.
9.
grotte de Saint-Didier n° 1 Valerne
304
m
Alt. 470 m. Les grottes
de Saint-Didier s’ouvrent dans les conglomérats de Valensole non
loin de la Durance. La grotte n° 1 a été topographiée
par J. Estublier (Voconcie, 1977, 9).
10.
aven du Rousti Voir A 16.
300
m
11.
aven des Cèdres Voir
A 4.
250
m
12.
aven des Quatre Voir A 3.
250
m
13.
trou Miette
Environs d’Annot, Méailles
250
m
Alt. 990 m. La cavité
est connue depuis très longtemps, elle est topographiée
par Créac’h en 1951, puis par D. Fabre en 1980 (Créac’h,
op. cit., 1987, t. 4).
14.
grotte de Denjuan Villars-Colmars
200
m
Alt. 1760 m. La grotte
est topographiée en 1961 par P. Nicolas (Créac’h, op.
cit., 1987, t. 4).
15.
grotte de Saint-Benoît Environs d’Annot, Saint-Benoît
200
m env.
Ou grotte de la Lare.
Alt. 640 m. La grotte est visitée depuis longtemps. Le docteur
Feraudy d’Annot y remarque de nombreux ossements humains et fait part
de sa découverte à M. Rabiers-du-Villars, Sous-Préfet
à Castellane, qui visite la grotte en compagnie de D.-J.-M. Henry
(Henry, Rech. sur la géog. anc. et les antiq. du dép.
des Basses-Alpes, 1818 ; Lucante, Essai géog. sur les
cavernes de la France et de l’étranger, 1880). Ce dernier pense
replacer le théatre des enfumades pratiquées lors de la
guerre ligustique par les Romains contre les peuplades celto-ligures.
En fait, le matériel osseux est surtout constitué d’ossements
animaux comme on en trouve ailleurs dans les cavernes à ossements
(Féraud, Hist. géog. et stat. du dép. des Basses-Alpes,
1861).
16.
grotte de Saint-Didier n° 2 Sisteron
196
m
Alt. 470 m. La grotte
de Saint-Didier n° 2 a été topographiée par
J. Estublier (Voconcie, 1977, 9).
Les cavités
remarquables
Les premières
mentions des cavités : grottes
de Saint-Maurin (vers 470) ; grottes de Châteauneuf (1274)
; grotte
du Grand Coyer (1634) ; trou de l’Argent (1659-1660) ;
abîme de Cruis (1782) ;
grotte de Beaudiment (1787) ; grotte de Saint-Benoit (1818) ;
grotte de Méailles (1840).
Les cavités
dites classiques :
L'aven
du Caladaïre, la grotte du Cul de Bœuf, l'aven
du Rousti, l'abîme
de Cruis,
etc.
Les chapelles
et ermitages troglodytiques :
grotte de Châteauneuf
(La Palud-sur-Verdon) ; grottes
de Saint-Maurin (La Palud-sur-Verdon) ; chapelle Saint-Jean-Baptiste
(Digne) ; chapelle Saint-Trophime (Robion) ; grotte de
l’Ermite (Estoublon), chapelle Saint-Pons (Valbelle).
Les cavités
non calcaires :
Les
grottes de Saint-Didier près de Sisteron dans la formation
des conglomérats de Valensole, la chambre du Roi dans les
grès d’Annot.
Les grottes
et abris préhistoriques :
Située
dans les gorges du Verdon, la baume Bonne (Quinson) recèle
l’un des plus anciens gisements préhistoriques de Haute-Provence
(300 000 ans).
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17.
aven des Trois Communes Senez
130
m
Alt. 1575 m. L’aven
est exploré par le G. S. de Nice en 1972 (Créac’h, op.
cit., 1987, t. 4).
18.
grotte de Saint-Vincent Authon
120
m
Alt. 1520 m. La cavité
porte le nom d’un saint bien connue dans le région, qui aurait
fréquenté la grotte. Elle a fait l’objet de fouilles anciennes
(Nicolas, Ext. Mat. XIII, 1878 ; Lucante, op. cit.,
1880) et a été topographiée par J. Estublier en 1974
(Voconcie, 1975, 6).
19.
source de la Cagole Environs d’Annot, Thorame-Haute
120
m
Alt. 1450 m. Anc.
commune de Peyresq. En 1989, E. Gilli et T. Gaschat trouvent la source
à sec, ils en profitent pour explorer et topographier la cavité
sur 120 m (Spéléologie, 198, 146).
20.
aven du moulin de Giono Monts de Vaucluse, Redortiers
103
m
Alt. 1150 m. L’aven
est mis au jour par une entreprise lors de la construction d’une citerne ;
il est exploré en 1968 par les S. C. de Manosque et de Digne (Parein
& Languille, op. cit., 1981).
21.
Le Pertus Environs d’Annot, Méailles
100
m
Alt. 1080 m. Grotte
fortifiée contenant des murs percés de meurtrières.
La grotte est topographiée par Y. Créac’h en 1951 (Créac’h,
op. cit., 1987, t. 4).
22.
aven de l'Arme Vieille Voir
A 14.
100
m
23.
aven des Agreniers n° 1
Monts de Vaucluse,
Banon
100
m
Alt. 705 m. Dans les
années 50, l’aven est visité jusqu’à -25 par P. Martel
(Ann. Spél., 1952). En 1967, le G. O. R. S. atteint le fond
à -35 m (Parein & Languille, op. cit., 1981).
24.
baume Galinière Monts de Vaucluse, Simiane-la-Rotonde
100
m
Alt. 654 m. La grotte
est explorée par P. Martel en 1948 (Parein & Languille, op.
cit., 1981).
Chapelle Saint-Jean
à Digne construite en 1772
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En
attente :
trou
d’Argent Entrepierres
150
m env.
Atl. 1050 m env.. La
cavité est très anciennement connue (XVIIe s.)
puisque la Grande Mademoiselle en fait mention dans une de ses lettres
(Minvielle, Guide de la France souterraine, 1970). Il s’agit d’une
grotte sépulcrale fouillée par H. Nicolas (Nicolas, Ext.
Mat. XIII, 1878 ; Tardieu, Cong. Soc. Franç. d’Archéologie,
Le Mans, 1878 ; Lucante, op. cit., 1880) et constituée
d’un couloir courant le long d’une falaise percée de multiples
ouvertures.
cavité
dans un vallon Environs d’Annot, Thorame-Haute
150
m env.
Localisation inconnue,
dimensions non vérifiées. Anc. commune de Peyresq. L’aven
aurait été parcouru sur 150 m par le C.
M. de Nice en 1965, arrêt sur siphon à -20 m (Créac’h,
op. cit., 1987, t. 4).
grotte
d'Argenton Environs d’Annot, Le Fugeret
100
m env.
Vers 1975, M. Jacomet,
un habitant d’Argenton, indique la grotte à un spéléologue,
C. Barbier, encadrant des camps de vacances à Annot (Hadès,
Les cahiers spél. de Lorraine, 1978, 5).
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