Mayenne (53)
Cavités classées par développement
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Cavités de + de 30 m de développement
(mise à jour au 31-12-2000)

Les cavités majeures ont été classées par développements (B), suit un court texte historique reprenant le modèle et le principe de l'Inventaire des grandes cavités françaises. Inventaire raisonné de Claude Chabert (1981).

On trouvera d'autres cavités classées par dénivellation (B) à la page précédente.


B - DÉVELOPPEMENTS :

1. grotte du Rey Les Coévrons, Saint-Georges-sur-Erve
1 735 m
Alt. 160 m. Cambrien. Découverte en 1891, lors d'un tir de mine dans la carrière du Rey. Possède deux entrées, le trou du Renard, relié en 1976 par le G.S. Rennes et l'E.S. d'Angers. Visite de Jeannel et Racovitza en 1912, explorations du S.C. Paris en 1936-37, topographie du docteur Gruet en 1945. travaux de désobstruction en 1964-1966 par l'équipe de l'abbé Gernigon. Topographie de Cabrol en 1966, du G.S. Rennes en 1976. Interruption en 1977 des travaux de topographie à la suite d'un malentendu avec le propriétaire de la grotte. Rehspringer du GSR annonce le chiffre de 1735 m topographiés et un développement estimé à 2800 m environ.

La butte boisée de Courtaliéru sous laquelle se développe la grotte du même nom2. grotte de Courtaliéru Les Coévrons, Vimarcé
920 m
Alt. 165 m. Cambrien. Mise au jour en 1858 dans la carrière de Courtaliéru. Visite du S.C. Paris en 1936. Plan dressé par Gruet en 1945, puis par le G.S. Rennes en 1975. La grotte possédait deux entrées, dont l'une a été bouchée.

3. grotte René-Paul Saulges, Thorigné-en-Charnie
800 m
Ou grotte des Anglais. Alt. 65 m. Carbonifère. Un groupe d'Anglais découvre la première salle en 1967. En 1968, Chevalier et Marchais entame une longue désobstruction et trouvent la suite du réseau qu'ils explorent et topographient en totalité.

4. puits du Père Leroux Les Coévrons, Vimarcé
530 m
Ou grotte de Vimarcé. Alt. 180 m. Cambrien. Découverte lors du creusement d'un puits en 1934. Exploration du S.C. Paris en 1936, puis en 1945 par Gruet. Topographie du G.S. Rennes en 1976.

5. caves à Margot Saulges, Thorigné-en-Charnie
285 m
Alt. 65 m. Carbonifère. Grotte touristique et fréquentée de tous temps avec une longue tradition des visites aux flambeaux aux XVIII et XIXe siècle. Nombreux accidents dus au culte de Margot, qui attire des pèlerins mal équipés dans la grotte. En 1872, les premiers travaux d'aménagement révèlent l'intérêt archéologique des grottes de la vallée de l'Erve. Visite de Jeannel et Racovitza en 1912, de Gèze en 1935, du S.C. Paris en 1936, de Casteret en 1950.

6. cave de Rochefort Saulges, Saint-Pierre-sur-ErveIntérieur de la cave à la Chèvre (Saint-Pierre-Sur-Erve)
250 m
Alt. 65 m. Carbonifère. La grotte est connue depuis longtemps jusqu'à la salle des Troglodytes dans laquelle on brûlait des fagots lors de chaque visite. Cette grande salle a été occupée par les populations préhistoriques comme l'ont montré les fouilles pratiquées dès 1873. Creusement du tunnel par Léveillé de 1879 à 1882 qui découvre la suite de la grotte, aujourd'hui aménagée au public. Exploration du S.C. Paris en 1936, puis en 1967 par la S.S. Namur qui plonge le lac.

7. cave à la Dérouine Saulges, Thorigné-en-Charnie
165 m
Ou grotte Mayennes-Sciences, ou cave à la Bigotte. Alt. 60 m. Carbonifère. Porche préhistorique connu de longue date et fouillé par Chaplain-Duparc en 1876. Bizarrement, les fouilles anciennes ne dégagent aucun accès à la grotte. Ce n'est qu'en 1967 que la section spéléologique Mayenne-Sciences découvre la suite de la grotte, appelée grotte Mayenne-Sciences, qui contient des dessins préhistoriques. Plan des réseaux supérieur et inférieur dressé par Bouillon vers 1968.

8. grotte des Aumeunes Laval, Louverné
110 m
Alt. 70 m. Carbonifère. Cavité aveugle recoupée par les marbriers vers 1940. Explorée en 1977 par des spéléologues lavallois. La cavité s'ennoie en hiver et un siphon temporaire en interdit l'accès. Topographiée par Bigot et Marsollier en 1979.

9. grotte Richard Saulges, Thorigné-en-Charnie
105 m
Ou grotte de l'Erve. Alt. 66 m. Carbonifère. La grotte est connue et fouillée par Chaplain-Duparc en 1875. Entretemps, sa voûte a été détruite pour y construire un hangar. En 1980, le GSASCB de Rouen remarque un courant d'air et désobstrue un passage qui livre accès à la suite de la grotte baptisée grotte Richard, du nom du proporiétaire des lieux. Topographie dressée en 1981 par Gautier et Carlier du GSASCB.

10. cave à la Bigotte Saulges, Thorigné-en-Charnie
85 m
Ou grotte de l'Erve. Alt. 66 m. Carbonifère. La grotte est connue et fouillée par Chaplain-Duparc en 1875. Entretemps, sa voûte a été détruite pour y construire un hangar. En 1980, le GSASCB de Rouen remarque un courant d'air et désobstrue un passage qui livre accès à la suite de la grotte baptisée grotte Richard, du nom du proporiétaire des lieux. Topographie dressée en 1981 par Gautier et Carlier du GSASCB.

11. grotte de la Roche Laval, Louverné
61 m
Ou grotte de Louverné. Alt. 65 m. Carbonifère. Grotte préhistorique fouillée en 1872 par Oehlert et Perrot. Sondages archéologiques en 1982 par Marguerie, topographie en 1997 par Bigot et Chabert.

12. grotte de Saint-Jean Laval, Saint-Jean-sur-Mayenne
53 m
Ou grotte de Saint-Trèche. Alt. 52 m. Dévonien. La cavité communique par 4 ouvertures artificielles avec l'ancien monastère de Saint-Trèche, dont les ruines sont situées au-dessus. La grotte est aménagée en grottte de Lourdes vers 1890. Elle est fouillée en 1948 par Hamard et topographiée en 1979 par Bigot.

13. grotte du Lac Laval, Louverné
50 m
Alt. 65 m. Carbonifère. Grotte mise au jour par l'exploitation d'une carrière, probablement vers 1840, mais il n'existe aucune mention. Le fond de la grotte s'ennoie parfois d'où son nom. Topographie en 1979 par Bigot et Marsollier.

Les cavités remarquables

Les cavités aménagées : cave à Margot et cave de Rochefort.

Les cavités classées : cave à Margot (15-9-1926) ; cave à la Dérouine (25-3-1970).

Premières mentions écrites des cavités : cave à Margot (1701) ; cave de Rochefort (1777)

Nombre de cavités recensées : 92 cavités.

14. grotte des Vipères Saulges, Thorigné-en-Charnie
48 m
Alt. 60 m. Carbonifère. L'entrée de la grotte est fouillée sans succès par Chaplain-Duparc en 1877. Sa partie profonde est considérée comme la plus intéressante par les biospéologues. La grotte, très proche de la rivière, est baignée par la nappe de l'Erve. Plan du G.S. Rennes en 1976.

15. grotte des Havardières Saulges, Saulges
41 m
Alt. 65 m. Carbonifère. La grotte possède deux entrées. Elle est désobstruée par Loiseau vers 1970. Topographiée par le G.S. Rennes en 1976.

16. grotte de la Lucarne Saulges, Saint-Pierre-sur-Erve
38 m
Alt. 70 m. Carbonifère. Topographiée par le G.S. Rennes en 1976.

17. grotte du Dolmen des Erves Les Coévrons, Sainte-Suzanne
32 m
Alt. 180 m. Cambrien. La grotte a été mise au jour par une carrière. Les travaux de désobstruction ont permis d'ouvrir une autre entrée. Topographiée par le G.S. Rennes en 1975.

18. grotte du Rocher Saulges, La Cropte
30 m
Alt. 60 m. Carbonifère. La grotte a été recoupée par le front de taille d'une carrière, puis aménagée comme dépendance d'une habitation. Topographiée par Bigot en 1984.

19. grotte Raymond Saulges, Epineux-le-Seguin
30 m
Alt. 45 m. Carbonifère. La grotte est découverte en 1975 par Romarie, et désobstruée de 1978 à 1980 par le GSASCB de Rouen. Topographiée een 1978 par le GSASCB.