Vendredi 17 septembre 2010 : Excursion à pied sur le lapiaz de l'Innerbergli.

Le brouillard s'était invité sur la montagne de l'Innerbergli. Certes, il nous a caché quelques vues panoramiques mais ne nous pas empêcher de voir les phénomènes que l'organisateur avait à nous montrer. Les sommets qui nous entouraient n'ont été évoqué qu'à l'occasion de panneaux installés sur les cols où la visibilité ne dépassait la dizaine de mètres...

Cependant, nous avons pu gagner la cabane de xxx , mais pas avant d'avoir reconnu la zone de pertes du massif du Hohgang qui constitue l'extrême amont des réseaux hydrogéologiques du Siebenhengste qui drainent les eaux jusqu'au lac de Thoune. La forte corrosion des calcaires est attestée par les marques de peinture ancienne (1976) qui ont permis la conservation de la surface d'origine.

En haut, la cabane de l'Innerbergli ?, au premier plan les lapiaz boisés affectés par des rinnenkarren.

Premiers lapiaz rencontrés lors de la montée à la cabane.	Les pertes de la zone amont du réseau du Sieben.

Derrière la cabane de l'Innerbergli ??, on distingue nettement le halo derrière la cabane et sur la gauche, un peu moins nettement, les calcaires gréseux qui recouvrent une bonne partie du karst du Siebenhengste.

Un figurant recruté pour simuler la fabrication du fromage.	Bac à fleurs naturel.

Spectaculaires lapiés de l'Innerbergli.

Les formes de cryptocorrosion sous couverture sont attestées par de larges rigoles (végétation) qui coexistent avec des formes plus nivales voire pluviales, a priori plus récentes.	Lapiés de l'Innerbergli.

La salamandre alpestre, Salamandra atra, était de sortie.	Les lapiés de l'Innerbergli sont constellés de gouffres dont la concentration est la plus forte de Suisse.

En fin d'après-midi, quelques communications étaient présentées au Sporthotel à Habkern.

Didier Cailhol expose les objectifs de la convention qui pourrait être signée entre les représentants de la spéléologie et le Ministère de l'Environnement.