Spéléo-karstologie
Karstologie
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Quinzième rencontre d'octobre

Corveissiat, Ain (8-9 octobre 2005)

Organisation : Christophe Lafarge et Philippe Vermeil

avec le concours de Michel Baille, Jean-Yves Bigot et Daniel Chailloux

Photos Jean-Yves Bigot & Michel Bouthors


La 15ème rencontre d'octobre a été organisée par Christophe Lafarge et Philippe Vermeil, avec le concours de Michel Baille, Jean-Yves Bigot et Daniel Chailloux.

La rencontre de Corveissiat (Ain) avait pour thème les reculées et les sujets connexes. Comme toujours une partie seulement des intervenants ont repris le thème proposé. La diversité des communications en rapport avec le karst ou simplement les grottes offre un attrait supplémentaire aux rencontres : l'éclectisme.

Dès le vendredi soir 7 octobre, avait lieu la conférence de Philippe Vermeil (AGEK) sur la grotte de Corveissiat, suivie des diaporamas en relief de Daniel Chailloux. Le programme a intéressé le public local venu nombreux à cette "soirée de la spéléologie".


Samedi 8 octobre 2005 : Communication dans la salle des fêtes de Corveissiat.


Présentation du thème des reculées par Jean-Yves Bigot à partir d'une définition ancienne de P. Fenelon (1965) sur les "bouts du monde": expression désignant, dans le Jura et le Languedoc, une amorce de vallée profondément creusée dans les strates calcaires et marneuses superposées. (…) Les bouts du monde ou reculées paraissent dus en partie à l’érosion souterraine des eaux d’infiltration, entraînant les particules friables des marnes, de sorte que les couches calcaires, placées en porte à faux, délimitées d’ordinaire par des diaclases, s’effondrent par blocs.


Michele Citterio Intervention d'Henri Paloc

Présentation de la communication :

"La notion géomorphologique de " reculée " à travers des exemples jurassiens"

par Jean-Claude Frachon.

L'hypothèse de formation, très convaincante, peut-être résumée dans le dessin ci-dessus.


L'hypothèse de la reculée formée par l'effondrement des voûtes d'un vide souterrain n'est plus vraiment admise, elle suscite toujours des commentaires.


Baudouin Lismonde présente :

"Rôle des modifications du niveau de base sur le profil en long d'un collecteur",

 

puis évoque le "cas Verne".

Si l'exploration des cavernes avait été plus répandue, Jules Verne (1828-1905) se serait probablement converti à la spéléologie.